Cette amie qui ne me quitte jamais, la procrastination…
Je ne suis pas originale en la mentionnant car nous en sommes, pour la plupart, victimes. Mais ça ne m’empêche pas de vous en parler.
Elle s’insinue dans notre vie, sans qu’on ne puisse toujours l’identifier, elle nous menotte sans que l’on puisse l’en empêcher. Haha, tout cela est d’un dramatique! Pas du tout ma tasse de thé quoi!
Tout cela pour dire que cette manie de ne rien faire à l’instant présent et de tout remettre au lendemain est cette ennemie qui m’empêche d’écrire pour ce blog, qui m’empêche d’avancer pour mon mémoire, qui m’empêche de rendre visite à mes proches, qui m’empêche de lire ce bouquin génial, de répondre à ce mail d’un ami, d’envoyer un mail pour obtenir un stage,… En bref, qui m’empêche de vivre et qui me fait passer à côté de belles opportunités.
Peut-être que ce mot « procrastination » est une boite dans laquelle on jette toutes nos peurs: peur de la réussite, de l’échec, de la critique et aussi du compliment. On remet au lendemain par peur d’être jugé aujourd’hui. On n’est pas tous prêts à supporter la critique, qu’elle soit positive ou négative. On n’est pas tous prêts non plus à recevoir l’amour que les gens nous donnent.
Ce blog me tient à coeur, j’ai reçu beaucoup de remarques positives, d’encouragements, des lecteurs me demandaient conseils. Quoi de plus gratifiant pour une blogueuse? Cela ne m’a pas empêchée d’arrêter d’écrire. Je me suis cachée derrière la flemme. Mais en vérité c’est toute cette positivité qu’on me renvoie en pleine face que je ne suis pas prête à recevoir.
Dès lors, en prenant conscience de cela, je peux me remettre à écrire… Parce que prendre conscience d’un problème est déjà une partie de la solution.
Je sais que cet article peut sembler lourd, brouillon, (…) (remplacez par ce qui vous semble pertinent) mais j’ai eu besoin de l’écrire. Parce qu’exposer mes faiblesses c’est un peu comme les accepter. (etpuisc’estmonblognonmaisoh!)